Plaie, pli et repli

Anaïs Elboujdaïni, Plaie, pli et repli : violence quotidienne en Palestine et Israël -  entre bureaucratie et intimité dans les zones de contrôle d’identité

La violenza nel quotidiano si manifesta in diverse forme, per quanto anodine possano apparire. Una foto postata su Instagram, dove la testa di un bambino palestinese posto di spalle appare nell’obiettivo di uno sniper israeliano ha causato dell’indignazione sul web. Infatti, il sito electronicintifada.net ha pubblicato quest’immagine, così come il nome del soldato di elite di 20 anni, Mor Ostrovski, descrivendo la superficialità con cui pubblicava quest’immagine choc. Le Tsahal ha subito fatto sospendere il soldato per « colpa morale », dichiarando che questo tipo di comportamento non rappresentava i valori difesi dall’esercito israeliano. Questo evento, in apparenza isolato e senza seguito, dimostra al contrario i tipici problemi che esistono in stato d’occupazione. Solleva inoltre il problema della prossimità nella violenza. Questa riflessione tenta di esplorare le esperienze di spostamento e di restrizioni di movimento in un contesto di violenza strutturale che si manifesta nella vita quotidiana dei cittadini palestinesi. In proposito, sembra esistere una tensione palpabile tra due forze. Le tensione si situerebbe, da una parte, nell’apparente intimità legata all’occupazione e alla vicinanza quotidiana che potrebbe generare dell’azioni proprie agli aggressori nei casi di violenza coniugale e, d’altra parte, tra la disumanizzazione dei palestinesi attraverso la burocratizzazione del conflitto. Questo lavoro esplora la questione della burocrazia e quella dell’intimità nel conflitto israeliano-palestinese, nell’ambito della violenza quotidiana, piaga aperta sul ripiegamento dell’Altro.

 

La violence au quotidien se manifeste sous plusieurs formes, aussi anodines en apparence soit elles. Une photo postée sur le réseau social Instagram, où une tête d’enfant palestinien de dos apparaît dans la mire du viseur d’un sniper israélien, a causé l’indignation sur les réseaux sociaux et au-delà (Nelson 2013). En effet, le site electronicintifada.net a publié cette image, ainsi que le nom du soldat tireur d’élite de 20 ans, Mor Ostrovski, en décriant la banalité avec laquelle il publiait cette image choc. Le Tsahal a tôt fait de suspendre le soldat pour « faute morale », déclarant que ce genre de comportement ne représentait pas les valeurs de l’Armée de défense israélienne. Cet événement, en apparence isolé et sans lendemain, démontre au contraire les problèmes sous-jacents qui existent dans une situation d’occupation. Il soulève également la question de la proximité dans la violence. Cette réflexion tente d’explorer les expériences de déplacement et de restrictions de mouvement dans un contexte de violence structurelle qui se manifeste dans la vie quotidienne des citoyens palestiniens. À cet égard, il semble exister une tension palpable entre deux forces. La tension se situerait dans l’apparente intimité liée à l’occupation et au voisinage quotidien qui pourrait engendrer des actions propres aux agresseurs dans les cas de violence conjugale (Leone, 2007) et d’autre part, entre la déshumanisation des Palestiniens par la bureaucratisation du conflit. Ce travail explore la question de la bureaucratie et celle de l’intimité dans le conflit israélo-palestinien, dans le cadre de la violence quotidienne, plaie ouverte sur le repli de l’Autre.

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